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L’enseignement rate-t-il son objectif avec 100% des étudiants ?

Je constate que les formations de tout type n’ont (très souvent) pas les bons objectifs. Cela vaut à la fois pour l’enseignement secondaire et supérieur, et aussi pour les formations de tout type pour adultes.

Je voudrais profiter de cette période de congés pour aborder un sujet différent.

Je constate que les formations de tout type n’ont (très souvent) pas les bons objectifs. Cela vaut à la fois pour l’enseignement secondaire et supérieur, et aussi pour les formations de tout type pour adultes.

Se former pour quoi ?

Pour moi, tu suis une formation pour rencontrer uniquement deux objectifs différents :

  1. Accorder un diplôme, Cela peut être un certificat ou un titre, donnant accès à un autre niveau de formation ou à une profession spécifique.

  2. Acquérir des compétences, A l’issue de ta formation, tu sais faire, exécuter, produire,… quelque chose que tu ne savais pas réaliser auparavant. Tu as donc augmenté ton expertise, ton savoir-faire et ton propres compétences.

Plusieurs formations cochent ces deux cases, beaucoup aucune.

Attention.

Information n’est pas formation.

Si tu suis une formation qui ne te donne ni diplôme, ni certificat, et qui ne t’apporte aucune nouvelle compétence, je vais être clair : ce n’est pas une formation.

C’est une séance d’information !

L’école est un business, mais n’est pas une entreprise.

Tant que tu es élève ou étudiant dans le système scolaire, tu rapportes de l’argent, par ce que tu paies directement ou par le biais de diverses subventions publiques.

Cependant, contrairement à l’approche en entreprise, je pense que l’école ne te considère pas comme un “client” et ne cherche pas ta satisfaction.

Même un taux de réussite de 50% après une année d’étude supérieure est pour moi un signe d’échec majeur.

A partir du moment où toi, en tant qu’étudiant, tu t’investis dans ton travail et que tu y consacres activement l’énergie et les efforts nécessaires, ce n’est pas toi qui est en échec, c’est le système d’enseignement.

Je ne parle pas ici de ceux qui abandonnent, qu’elle qu’en soit la raison (pas de jugement ici : toutes les voies ne sont pas forcément pour nous).

Donner son cours VS te faire réussir.

Une question de mindset.

Pour moi, si je participe activement à un cours, je DOIS recevoir tous les éléments nécessaires à ma réussite.

DANS. TOUS. LES. CAS.

Savoir :

  • savoir ce qui est important,

  • savoir pourquoi c’est important,

  • savoir quelles sont les ressources disponibles,

  • savoir quelles sont les étapes du travail (étude et exercices) qui doit être réalisé pour être préparé à l’examen,

  • savoir comment va se dérouler l’examen.

Ce n’est pas simplement donner de l’information ou lire un syllabus devant un auditoire (tu as connu cela aussi, non ?)

L’enseignant qui ne prépare pas ses étudiants à cela rate ses objectifs. Point.

Et si tu ne les reçois pas ?

Alors, il y va de ta responsabilité de faire en sorte de les recevoir.

Il m’est arrivé un jour en formation de “pousser une gueulante”.

Je place le contexte. Il y a quelques années, un peu avant la pandémie, je suis à inscrit à une formation universitaire qui m’a occupé 1 à 2 jours par semaine pendant 6 mois, en plus de mon travail.

L’objectif ici était bien d’obtenir une certification en tant que Coordinateur Sécurité et Santé de niveau A (le plus élevé), pour pouvoir exercer cette profession sur des chantiers plus importants, ce que je faisais déjà depuis plus de 15 ans sur des projets plus modestes. Ce jour-là, rendez-vous est donné à la dizaine d’étudiants sur le site d’un chantier pour être confrontés à un cas concret. Le programme prévoit que nous y passions la matinée.

Arrivé sur place après plus d’une heure de route (oui, c’était pas tout près)… pour voir un chantier à l’arrêt depuis plusieurs semaines au moins, chantier de transformation d’un petit restaurant. Donc très loin de la taille minimale d’un chantier pour lequel je venais chercher un agrément.

  • Pas de clôture de chantier.

  • Pas de garde-corps.

  • Des trous ouverts vers le sous-sol.

  • Un b***l sans nom : des matériaux partout, des déchets de construction partout, des restes alimentaires…

  • Pas d’installation de chantier, ni de base vie.

Cela ne te parle peut-être pas, mais la meilleure image que tu puisses avoir est le pire épisode de Cauchemar en Cuisine, appliquée sur un chantier de construction. ET ce chantier est suivi en sécurité par le formateur.

J’ai refusé d’accéder le chantier. J’ai demandé si l’Université nous prenait pour des c***. Evidemment le reste du groupe a abondé dans mon sens.

Et retour à l’Université avec un accueil très froid du responsable de la formation. Après une heure de discussion, lors de laquelle j’ai communiqué beaucoup que ce que je te partage ici, nous avons reçus toutes les informations dont je te parle ci-dessus.

Et si tu veux savoir, tout le monde a réussi.

Les profils d’apprentissage sont différents pour chacun.

Certains d’entre nous ont une mémoire visuelle, d’autres sont plus kinesthésiques, auditifs, ou encore un mélange de tout cela.

Nos processus de mémorisation diffèrent.

Mais connais-tu le tien ?

J’ai toujours su que j’avais des facilités de mémorisation visuelle : je me souviens facilement du schéma en bas de la page 74, et parfois j’avais l’impression de relire mon cours ou mes notes avec mon esprit.

Pourtant, personne ne m’a appris qu’il existait un outil merveilleux pour mon type de mémorisation.

Le mindmap.

Si j’avais connu cela plus tôt, cela aurait facilité tout mon cursus scolaire.

📌 Si tu veux en savoir plus, je te recommande les livres de Tony BUZAN sur ce sujet.

La manière de “donner cours” de façon magistrale littéralement, c’est-à-dire avec le maître devant un auditoire d’élèves n’est finalement adaptée que pour très peu d’individus.

Connaître ton mode d’apprentissage est essentiel, et tu devras l’apprendre par toi-même si tu ne l’as pas encore compris.

Il suffit de t’observer.

Qu’as-tu fait lorsque tu as réussi un examen ?

Ecrire des résumés ? Réciter à voix haute ? Marcher en rond en jouant avec une balle en mousse ?

Qu’as-tu fait lorsque tu as raté ?

Réfléchis plus loin que simplement “Je n’ai pas travaillé assez”. On peut souvent faire plus, même quand on a réussi. La question est plutôt de savoir ce que tu as fait pendant le temps que tu as consacré à travailler.

En tant qu’étudiant, tu as tes propres responsabilités.

Si tu suis une méthode et qu’elle ne donne pas les bons résultats…

Si tu ne travailles pas… ou pas assez…

Rappelle-toi : le travail bat toujours le talent.

Choisis ta voie dans le monde d’aujourd’hui

Pourquoi est-il si difficile de choisir sa voie pour les jeunes aujourd’hui ?

Les métiers de demain n’existent pas encore, et ceux d’aujourd’hui perdent de leurs sens.

Déjà il y a 30 ans, ce qui s’apprenait dans les études supérieures n’avait rien à voir avec la pratique professionnelle du premier jour.

C’est toujours le cas maintenant.

Je constate toujours un réel décalage entre l’enseignement et le terrain. (je ne connais pas toutes les filières).

Après mes études d’architecture, je savais tout juste dessiner un avant-projet à la main.

Aujourd’hui, je ne dessine plus depuis des années.

Aujourd’hui, rien de ce que je fais ne m’a été appris “à l’école”

Aujourd’hui, rien de ce que je fais n’est identique à ce que je faisais il y a même 5 ans.

Est-ce un problème pour moi ?

Non.

C’est une évolution normale. Une progression dans le cheminement professionnel.

Des challenges qui donnent envie de se lever le matin, même les jours difficiles.

Par contre, je te le dis : cela nécessite de se former en permanence.

Parfois sur des compétences qui sont nécessaires, et pas forcément choisies.

Parfois sur des compétences qui te passionnent et que tu choisis délibérément.

Dans tous les cas, la formation constitue pour moi un engagement personnel pour ma propre croissance, mon développement et est absolument nécessaire à mon équilibre et à mon bien-être.

Pour toi, c’est pareil.

Soit tu progresses.

Soit tu stagnes (donc tu régresses au regard du reste du monde qui continue à avancer).

Parfois, tu vas te trouver à la croisée de plusieurs chemins.

  • A la fin de tes études secondaires, au moment tu devras choisir un métier ou une voie qui te permettra de subvenir à tes besoins.

  • Lorsque la vie te mettra face à des choix difficiles, comme lorsque tu changeras d’emploi (contraint ou non).

Alors, tu dois choisir.

Si tu as bien compris le message que je voulais te transmettre, le choix que tu vas poser à ce moment n’a rien de définitif. Le temps te fera dans tous les cas évoluer vers autre chose que ton choix initial.

Alors, tu dois toujours choisir.

Mais le choix n’est pas si grave, ni si important.

L’important, c’est de l’assumer pleinement et de te donner les moyens de réussir.

Comment peux-tu apprendre ?

Tu apprends par l’action.

  • Tu veux faire quelque chose.

  • Tu cherches par toi-même

  • Tu testes

  • Tu expérimentes

  • Tu te formes auprès de ceux qui ont déjà fait ce que tu cherches à faire.

  • Tu recommences

Aujourd’hui, beaucoup de compétences ne peuvent pas être apprises dans un cadre scolaire conventionnel.

Il n’existe simplement pas de formation “officielle”, car tout évolue trop vite pour les filières d’enseignement traditionnel. Les associations professionnelles proposent souvent plus de formations concrètes et directement exploitables.

Aimer ce qu’on fait OU Faire ce qu’on aime :

C’est en faisant que tu deviens bon puis meilleur.

Quand tu deviens meilleur, tu va atteindre des petites puis des grandes réussites.

Cela te fera aimer ce que tu fais.

Tu peux penser qu’il est beaucoup plus difficile d’aimer ce que tu fais que de faire ce que tu aimes.

En pratique, je pense qu’il n’y a pas de différence.

Parce que tu ne connais pas les mauvais côtés de ce que tu aimes. Et il y en a toujours.

Le mot important ici, c’est FAIRE.

Ton mindset de responsabilité

Quand tu as choisi, assume ton choix.

Donne ton maximum.

Tu es seul responsable de ton choix, que tu le trouves finalement bon ou mauvais.

Ce n’est pas important.

Ce qui l’est, c’est ta capacité à prendre la responsabilité pleine et entière de ce que tu as décidé de faire.

Tu dois comprendre que ton apprentissage est un processus permanent. Il le restera toute ta vie.

Ce n’est pas parce que tu as fini tes études que tu dois arrêter d’apprendre.

  • L’apprentissage permanent est ce qui nous fait croitre tout au long de notre vie. Pas de croissance = pas de développement personnel = pas de plénitude de vie

  • On peut apprendre plus en regardant 40 heures de vidéo YouTube qu’en plusieurs années de formation scolaire classique.

Les 5 compétences clés à acquérir selon moi

(elles ne s’apprennent pas à l’école) :

1. Ton système d’organisation personnelle

Compétence n°1 : ton système d’organisation personnelle.

Je dis bien “ton” car il y en a beaucoup.

Beaucoup sont excellents.

Tous ne se valent pas.

L’essentiel est que tu en aies un, avec des routines de travail et des blocs de temps de productivité.

N’importe quel système d’organisation est meilleur que de ne pas en avoir.

J’en parlerai certainement lors d’une prochaine lettre, mais je te partage quelques clés selon moi :

  • Connais ton chronotype :

    • Tu es plus performant à certains moments de la journée qu’à d’autres.

    • Chaque moment doit être utilisé à ce qui te rend le plus performant.

    • Par exemple, écrire ceci le soir serait très difficile pour moi. Alors que faire un webdesign, pas de problème passé 20 heures…

  • Définis tes priorités.

    • Tu peux les définir au niveau de ta semaine pour commencer en te posant les questions suivantes :

    • Chaque lundi : qu’est-ce que je veux absolument accomplir cette semaine ?

    • Chaque matin : quelle doit être ma priorité aujourd’hui si je veux accomplir cette semaine ce que j’ai prévu ?

    Ces deux questions à elles seules peuvent être un game-changer pour tes résultats.

  • Organiser ton temps en blocs (j’utilise le terme de “Sprint” car il a pour moi un côté challenge que j’apprécie).

    • Ne fais qu’une chose à la fois (ta priorité du jour d’abord)

    • Bloque ton agenda pour commencer par ta priorité.

    • Isole-toi de toutes les distractions et notifications.

    • GO !

2. L’écriture.

Compétence n°2 : l”écriture.

Apprendre à écrire est essentiel car tout est écriture : courriels, publications sur les réseaux sociaux, scripts de vidéos, scripts de formation, rapports de réunion, cahiers de charges, etc.

Tout passe par l’écriture.

Savoir écrire n’est pas qu’une question d’orthographe.

Ecrire sans faute est important, mais l’essentiel est la capacité à faire passer un message, et à structurer ce que tu veux communiquer.

Apprends à :

  • Ecrire pour parler à tous les profils (je vous ai déjà parlé du DISC ? 😉)

  • Ecrire pour raconter des histoires

  • Ecrire un message structuré et clair

  • Ecrire pour que celui qui lit comprenne clairement ce que tu attends en retour

  • Ecrire pour savoir poser de bonnes questions

Et la liste est très longue.

Retiens que tout est écrit.

Ce n’est pas parce que tu sais lire que tu sais ECRIRE.

Une référence à suivre pour explorer ce sujet : Dan KOE (c’est en anglais évidemment, mais ce n’est pas sans rapport avec la compétence n°5 dont je parlerai plus tard).

3. La dactylographie.

Compétence n°3 : la dactylographie.

C’est bête comme chou, mais je vois TOUT LE TEMPS des personnes qui tapent au clavier uniquement avec leurs deux index, et avec la tête qui se balance en permanence entre écran et clavier.

Bon sang, apprends à te servir de tes dix doigts sur un clavier !

Si la compétence précédente est l’écriture, tu peux améliorer considérablement ta productivité simplement en apprenant à utiliser plus de doigts et à taper sans regarder ton clavier.

Il existe plein de méthodes simples, accessibles et gratuites sur internet.

Testes-en une ou deux, et pratique pendant 10 minutes tous les matins pendant 2 à 3 semaines.

Fais-en un jeu.

Tu n’as pas besoin de devenir un champion du monde, mais d’être capable de mettre par écrit tes pensées et ce qui te vient à l’esprit en temps réel.

La plupart des gens écrivent moins de 30 mots par minute. Je ne te dis pas le temps qu’il faudrait juste pour écrire ce texte…

En préparant ceci, j’ai retesté ma vitesse de frappe par curiosité. En étant concentré, j’arrive presque à 120 mots par minutes.

Tu atteindrais déjà 70 à 80 mots par minutes, ta progression

Cette compétence est un essentiel pour moi, indépendamment du fait que j’écris et que je journalise beaucoup, notamment pour écrire des comptes-rendus de réunion en temps réel (quand la réunion est finie, le compte-rendu est près à être diffusé).

Si tu as déjà testé ta vitesse de frappe, partage-moi ton résultat en commentaire ⌨️

4. L’informatique

Compétence n°4 : l’informatique.

C’est un terme un peu fourre-tout, mais l’utilisation avancée d’un PC (ou d’un MAC… je suis plutôt PC, mais cela vaut quel que soit le matériel qu’on utilise).

Il te faut plus qu’un minimum selon moi.

Tu dois pouvoir être un minimum autonome avec ta machine.

  • Gérer les mises à jour

  • Installer des logiciels

  • Connaître et utiliser les raccourcis clavier courants (pour écrire plus vite, non ?)

  • Résoudre les plantages courants

    • Les ordinateurs sont de plus en plus stables, et ont de moins en moins de plantage, mais cela continue à exister.

    • Tu dois pouvoir forcer la fermeture des applications, et forcer le redémarrage lorsque c’est nécessaire.

  • Gérer la sauvegarde régulière de tes données.

    • Régulière pour moi, c’est quotidien !

    • Tu as ta vie sur ton ordinateur (ou sur ton téléphone) et que tout n’est que là, tu te prépares à passer un mauvais moment un jour ou l’autre…

    • Pour ma part, je peux changer d’ordinateur et être full opérationnel en quelques heures.

Plus important encore : savoir organiser tes répertoires et tes fichiers informatiques.

Avec l’équipe, nous pouvons gérer plusieurs centaines de fichiers informatiques par semaine. Sans système d’organisation pour ranger et nommer les fichiers, ce serait (très) vite un f***toir sans nom.

Pour toi, c’est la même chose.

Rien que la gestion des photos est un problème sans un minimum de structure.

Contacte-toi et je te partagerais volontiers quelques clés à ce niveau.

5. L’anglais.

Compétence n°5 : l’anglais.

Comprendre d’autres langues est aussi un game-changer : si tu dois n’en choisir qu’une, choisis l’anglais.

Dans le message que je veux te faire passer ici, le mot important est COMPRENDRE.

Savoir s’exprimer dans une autre langue est un plus, mais avoir une excellente compréhension est une compétence plus importante selon moi.

Savoir s’exprimer est plus une question d’opportunité. Si tu comprends et que tu as l’occasion d’être en contexte de pouvoir parler, la fluidité de langage viendra rapidement.

L’anglais est un véritable tremplin professionnel :

Quand tu parles anglais raisonnablement, et que tu connais la terminologie propre à tes activités, cela t’ouvre à un moment d’opportunité.

Dans ma carrière, j’ai connu plusieurs chantiers particuliers avec des entreprises provenant de plusieurs pays différents (Allemagne, Espagne, France…) et où le seul moyen de communication efficace était l’anglais.

Sans cette compétence, jamais je n’aurai pu réaliser cette mission, ni été ouvert aux opportunités qui en ont découlé.

L’anglais est un incroyable accès à la connaissance.

Beaucoup plus de savoir est disponible en anglais qu’en français.

Tu n’imagines pas le nombre de livres exceptionnels qui ne sont pas traduits, et donc pas disponibles en français.

Tu n’imagines pas le volume de connaissance auquel tu peux avoir accès.

Même s’il existe des traductions, de manière générale, dans tout ce qui a trait à la formation au savoir ou aux compétences, je préfère entendre directement la voix originale de l’orateur.

Cela permet d’avoir l’information directe, telle qu’exprimée, et non interprétée par l’expérience ou par la perception d’un traducteur.

Comment sais-tu que ton niveau est suffisant ?

Quand tu n’as plus besoin de traduire mentalement ce qui se dit. En résumé, quand tu peux penser en anglais.

Enseignement et IA

L’enseignement doit-il avoir peur de l'IA ou doit-il l’embrasser pleinement ?

Les métiers techniques sont souvent sous-valorisés, alors que les métiers dits “de savoir” vont être profondément impactés par les évolutions technologiques actuelles, en particulier par l’intelligence artificielle. Ces transformations pourraient redéfinir la manière dont nous percevons et valorisons différentes professions.

Je pense sincèrement que l’enseignement traditionnel est moribond. Certaines personnes l’ont compris, mais la grande majorité n’en est pas encore consciente. Les résistances au changement sont nombreuses, mais l’impact de l’intelligence artificielle sur le secteur de l’éducation va être colossal et inévitable.

L’éducation traditionnelle ne peut pas répondre aux besoins modernes de plusieurs façons importantes :

  • Fournir un enseignement personnalisé au profil de chaque étudiant, en tenant compte de ses forces et faiblesses spécifiques

  • Construire un cursus propre aux objectifs individuels de chaque étudiant, permettant une flexibilité et une adaptation continue à ses aspirations et à son rythme d'apprentissage

  • Offrir un feedback instantané et précis sur les performances des étudiants, ce qui est crucial pour un apprentissage efficace et pour corriger les erreurs en temps réel

  • Adapter les méthodes d'enseignement en temps réel en fonction des progrès de l'étudiant, ce qui est essentiel pour maintenir l'engagement et la motivation

  • Accéder à une vaste base de données de ressources éducatives actualisées, garantissant que le contenu enseigné est toujours pertinent et à jour

  • Automatiser les tâches administratives pour permettre aux enseignants de se concentrer davantage sur l'enseignement et les interactions avec les étudiants

  • Proposer des simulations et des environnements d'apprentissage virtuels interactifs, qui peuvent enrichir l'expérience éducative et offrir des opportunités pratiques sans les contraintes physiques

Et bien d’autres choses encore...

L'intelligence artificielle, lorsqu'elle est bien intégrée, pourrait révolutionner l'éducation en rendant l'apprentissage plus accessible, plus efficace et mieux adapté aux besoins individuels. Il est donc essentiel que l’enseignement embrasse ces technologies plutôt que de les craindre.

Pourquoi est-ce important pour toi ?

Parce que dès à présent, uniquement avec un compte gratuit à ChatGPT (je te recommande la version payante, la différence de qualité est flagrante), tu peux te construire par toi-même ton plan d’apprentissage, ta structure de travail, pour apprendre à peu près n’importe quoi.

Quel avenir pour l’enseignement ?

Au moment où j’écris ces quelques lignes, je suis plutôt rempli d’espoir.

Tous les niveaux d’enseignement, du maternel à l’universitaire, ont un rôle de socialisation essentiel. Ils permettent à tous les âges de rencontre, des amitiés, de l’émulation qui sont impossible sans la création de cet environnement.

Les universités, les écoles, les bibliothèques sont également des lieux propices à l’état de flux et de centration nécessaire à l’apprentissage.

J’espère que ces secteurs auront la force de se repenser, et que chaque individu, élève ou enseignant, aura le courage d’accepter le changement et de suivre la mouvement.

L’IA va disrupter l’enseignement, avec ceux qui suivront, mais sans ceux qui ne suivront pas.

Pour conclure

Pour conclure, souviens-toi que l'apprentissage est un voyage continu, guidé par ta curiosité et ton engagement personnel.

Qu'il s'agisse de développer de nouvelles compétences, de maîtriser des outils pratiques ou de s'ouvrir à d'autres langues et cultures, chaque pas compte vers ta croissance et ton bien-être.

Ne te contente pas de suivre le chemin tracé par d'autres.

Prends des initiatives, expérimente, et trouve ce qui fonctionne pour toi.

L'éducation traditionnelle a ses limites, mais ton potentiel est illimité. Utilise chaque opportunité pour te former, pour grandir et pour atteindre tes objectifs.

En fin de compte, c'est ta responsabilité et ta capacité à assumer tes choix qui définiront ton succès. Continue à apprendre, à évoluer, et à faire ce que tu aimes, car c'est ainsi que tu trouveras le véritable épanouissement.

Reste curieux, reste engagé, et surtout, continue à avancer.

Rémi